L’obésité chez le chat prédispose à des nombreuses affections sévères dont le traitement est souvent complexe. La limitation de la surcharge pondérale reste le meilleur moyen de protéger votre animal de ces maladies.
- Diabète : il existe un lien étroit entre l’obésité et la survenue du diabète sucré dans l’espèce féline. Le risque est en effet multiplié par quatre pour un chat obèse par rapport à un chat présentant un poids idéal.
- Problèmes locomoteurs : Un chat en surpoids présente environ cinq fois plus de risques de développer des troubles locomoteurs nécessitant des soins vétérinaires. Le surpoids augmente la pression et les contraintes appliquées aux articulations, ce qui favorise la survenue de douleurs et le développement de douleurs liées à l’arthrose. Le chat manifeste cependant rarement des signes de douleurs et présente plutôt une baisse d’activité qui aggrave l’obésité.
- Troubles dermatologiques : le surpoids occasionne une baisse de mobilité et une limitation des mouvements du chat qui a donc des difficultés importantes pour le toilettage. Des bourres de poils et des souillures peuvent alors survenir notamment en région ano-génitale. Des dermatites ou du squamosis sont aussi fréquemment observés.
- Troubles hépatiques : l’obésité chez le chat entraine des modifications du métabolisme hépatique. En conséquence de cela, en cas d’arrêt de la prise alimentaire suite à un stress ou une maladie, un stockage excessif de graisses dans le foie se met en place, appelé lipidose hépatique. Ce phénomène entraîne un dysfonctionnement du foie dont la prise en charge est complexe, et qui peut être létal.
- Problèmes urinaires : l’obésité chez le chat prédispose aux infections urinaires, à la formation de calculs urinaires, et aux cystites de manière générale. Cette prédisposition résulte principalement du manque de toilettage chez le chat en surpoids, ainsi que de la limitation des mouvements qui réduit la fréquence des mictions.
- Troubles cardiovasculaires : l’obésité implique une accumulation de tissu adipeux autour du cœur, des poumons et des vaisseaux sanguins, ayant pour conséquence une diminution de l’oxygénation des tissus par diminution du volume pulmonaire et un surmenage du cœur. Ces altérations favorisent l’apparition d’intolérance à l’effort et d’hypertension.
Une alimentation adaptée ainsi qu’une activité physique régulière sont des éléments essentiels dans la prévention du surpoids chez le chat. N’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire lors de votre passage à la clinique.